Panajachel et le lac Atitlan

A 2h30 d'Antigua(107km)et 1500m d'altitude,Panajachel est la ville la plus grande du lac Atitlan(18km sur 8km,350m de profondeur) renommé pour la beauté de sa situation sur fond de montagnes et de volcans.
On arrive dans une ville sans charme ni intérêt hormis le lac,dans une foule très dense à cause de Pâques:le choc est rude après la beauté et le côté bon enfant d'Antigua.Les deux jours qui suivront seront durs:beaucoup de bruit jusqu'au petit matin,pas de processions mais des locaux venus se détendre et faire la fête.On attendra le dimanche avec impatience que Panajachel retrouve un peu plus de calme.Bloquée par mon genou que je repose le plus possible on fait le choix d'abandonner la visite de villages en bord de lac qui grimpent trop,pour se contenter de balades courtes sur les rives.On privilégie les sorties très tôt le matin (entre 6/8h)pour voir au mieux le lac et les volcans très vite cachés dans les nuages.

les rues sont vides à 6h du matin

les petites vendeuses de tortillas sont déjà à l'oeuvre:on peut acheter 15 tortillas pour 5Qetzals(environ75cts €)elles remplacent le pain,on en trouve de différentes farines(blé,maïs...)

 la police quadrille les rues

on attend que le soleil passe au-dessus des montagnes

Panajachel au départ un tranquille petit village ne cesse de s'agrandir,principal port de départ vers tous les petits villages qui bordent le lac et seulement accessibles en bateau.

les rives sont  jonchées de détritus cela n'empêche pas les enfants de jouer dès le matin(quelques familles dorment au bord du lac et installent leur stand de cuisine ou d'artisanat très tôt)

la petite marchande de tamales:feuille de maïs ou banane plantain contenant de la viande,des légumes ou du fromage

dans le lac on voit des personnes qui font leur toilette ou qui se baignent de bon matin

le marchand de jus d'oranges au travail

le lac est encore tranquille et la vue partiellement dégagée

le long des embarcadères les stands se succèdent ,le matin très tôt les vendeurs arrivent et apportent la marchandise

le perroquet de notre hôtel "Los Volcanes"

à défaut d'aller loin et trop longtemps, on se contente du quartier avec sa succession de stands hamacs,ceintures,châles,ponchos,sacs...dont la provenance reste douteuse (made in india ,china)

Panajachel a retrouvé son calme mais les vendeurs ambulants sont toujours là

qualité meilleure pour ces textiles colorés des différents villages indiens tzutuhil et cakchique

magnifiques "huipiles"blouses brodées portées au-dessus des jupes avec une ceinture tissée.

le Mexique n'est pas loin,on sent sa présence et c'est notre prochaine et dernière destination

On part demain en minibus pour la frontière terrestre de La Mesilla,10h de route et deux frontières à passer direction San Cristobal de Las Casas dans le Chiapas.
Le Guatemala a été notre plus courte étape mais pas la moins intéressante:on a enfin retrouvé l'authenticité de l'Amérique Latine ressentie lors de notre premier voyage au Pérou et en Equateur avec la présence des tribus indiennes de l'Altiplano.
La crise est passée par là et le réchauffement climatique aussi qui génèrent des difficultés économiques importantes et forcent ce pays à s'adapter et se retourner tout naturellement vers les mannes du tourisme d'où les protections policières très présentes dans les zones touristiques.